Lettori fissi

lunedì 30 novembre 2009


Femme fatale
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sabato 28 novembre 2009


Cinque donne in cerca di marito
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Hanno tutte le doti che un uomo può cercare in una donna... sono disponibili per un matrimonio immediato!

venerdì 27 novembre 2009


Gli effetti di Cupido
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giovedì 26 novembre 2009


Le ultime romantiche
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domenica 22 novembre 2009


Généraux de l'échiquier - Generali scacchisti
24x30 - 2009


Plutôt que Prévoir des stratégies pour des batailles ils les prévoient pour leurs parties à les Échecs…

Anziché predisporre strategie per delle battaglie le predispongono per le loro partite a Scacchi...

giovedì 19 novembre 2009


LA CANTANTE
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venerdì 6 novembre 2009


I TIMIDONI
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Non è facile per le nostre tre fanciulle guarire i due graduati dalla loro grande timidezza... ci riusciranno? non ci riusciranno? a voi l'ardua sentenza...

giovedì 5 novembre 2009


Battaglia d'amor
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Pazzie d'amor
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L'amorosa fuga - fugue amoureuse
13x18 - 2009

Non si può certo criticare la biondina, la poverella colpita da uno strale particolarmente insidioso di Cupido si è immediatamente data all'inseguimento... da qui la conseguentemente fuga dell'inappuntabile Gentleman

martedì 3 novembre 2009


Gli ottimisti
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Nu (OPHELIE)
15x20 - 2009
Omaggio a Arthur Rimbaud

Ophélie

I

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

II

O pâle Ophélia! belle comme la neige!
Oui, tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu!

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Arthur Rimbaud